A1.  Interagir avec le client sur les informations indispensables pour créer un climat de confiance et mieux le connaître afin d’adapter le conseil et la prestation par des méthodes de questionnement, par un diagnostic et en utilisant la fiche de suivi client.

A2. Conseiller le client sur les prestations et produits proposés, pour être en adéquation entre ses attentes et les contraintes techniques, afin de satisfaire son besoin, par des échanges, une argumentation une réponse aux objections et une présentation de visuels.

A3. Créer un lien de confiance avec les clients pour leur permettre de vivre un moment privilégié afin de les fidéliser par la communication interpersonnelle.

A4. Réaliser l’encaissement des produits et prestations pour finaliser et clôturer la vente en répondant aux obligations légales par l'utilisation d'outils et de procédures mises en place par l’entreprise.

B1. Entretenir son environnement de travail, pour assurer la sécurité du client et de la technicienne, afin de travailler dans des conditions saines, en respectant les protocoles associés.

B2. Adapter le protocole, et le choix du matériel et des produits afin de respecter la durée et la qualité du travail attendu, en tenant compte des échanges et des éléments renseignés dans la fiche client.

B3.Installer le client pour la prestation de manière confortable et sécurisée, en tenant compte de son éventuel handicap.

C1. Réaliser une préparation d’ongle naturel des mains de la cliente afin d’obtenir un support sain pour la phase de construction et pour garantir une accroche optimale, en utilisant les protocoles et les matériels adaptés

C2. Créer des renforcements d’ongles naturels, sans création d’extension, dans le but de les consolider et d’obtenir un embellissement pour plusieurs semaines grâce à des techniques et des produits spécifiques.

C3. Créer une extension à l’ongle naturel, dans le but d’obtenir un rallongement solide, esthétique et durable, grâce à des techniques et des protocoles spécifiques tout en respectant les contraintes du diagnostic.

C4. Mettre en forme de façon mécanique et manuelle les faux-ongles pour affiner et retirer les imperfections, afin d’obtenir une surface lisse et harmonieuse, sans la fragiliser, grâce à des méthodes de limages adaptés aux différents supports.

C5. Réaliser le remplissage des faux-ongles afin de combler la repousse naturelle, d'éviter la casse et les blessures, dans le but de poursuivre le cycle d’entretien grâce à du matériel spécifique, des méthodes de redressement et de réalignement.

C6. Procéder à la dépose chimique et mécanique des faux-ongles, afin de retirer totalement la matière, sans blesser ni traumatiser l’ongle naturel, grâce à des techniques et des produits adaptés au support.

D1. Réaliser une couleur pleine sur faux-ongles, afin d’embellir de manière qualitative et durable les ongles du client, grâce à des techniques de gels LED/UV et vernis-permanents.

D2. Réaliser de babyboomers, de babycolors et de dégradés sur faux-ongles, afin d’embellir de manière qualitative et durable les ongles du client, grâce à des techniques de gels LED/UV, vernis-permanents et autres décorations.

D3.  Produire des French Manucure sur faux-ongles afin d’embellir de manière qualitative et durable les ongles du client, grâce à des techniques de gels LED/UV, vernis-permanents.

D4. Exécuter une composition de lignes fines sur les faux-ongles afin de proposer des décorations fines et régulières en utilisant des gels LED/UV.

D5. Observer et comprendre le protocole d’une décoration montrée ou décrite par le client, dans le but de la reproduire ou la créer, grâce aux nombreuses techniques de Nail Art apprises.

E1. Construire une offre adaptée aux besoins du marché afin de réaliser un projet réaliste et viable par des critères d’évaluation du marché et le choix d’une cible.

E2. Communiquer sur les prestations proposées aux prospects du marché pour donner envie afin de constituer la clientèle en utilisant les outils digitaux.

E3. Développer des stratégies commerciales et de communication pour augmenter le nombre de prospects à convertir en clients.

Le référentiel d’évaluation (RE) définit les matériels et outils nécessaires à la mise en œuvre de la session d’examen. Si le téléphone portable ne fait pas partie de cette liste, son utilisation pendant les épreuves n’est pas autorisée. Il est nécessaire de prévenir les candidats en amont de la session qu’ils ne seront pas autorisés à conserver leur téléphone portable pendant toute la durée de l’examen, et de le rappeler le jour de l’examen.

Pour prendre sa décision, le jury dispose :

1. Des résultats de la mise en situation professionnelle complétés, si le RE le prévoit, du questionnaire professionnel ou de l’entretien technique ou du questionnement à partir de productions.
2. Du Dossier Professionnel (DP) dans lequel le candidat a consigné les éléments de synthèse de sa pratique professionnelle.
3. Des résultats des évaluations réalisées en cours de formation (ECF) lorsque le candidat évalué est issu d’un parcours de formation.
4. De l’entretien final.

Le responsable de session apprécie l’opportunité de l’autoriser à passer l’examen, sans modifier l’horaire de fin de l’épreuve.

Le dossier professionnel (DP) complété et signé par le candidat.
Les productions du candidat si elles sont prévues au RE.
– pour les candidats issus de la formation : le livret des évaluations passées en cours de formation (ECF) complété et signé par le formateur, le candidat et le responsable de formation ;
– pour les candidats issus de la VAE, la notification de recevabilité à la VAE du titre visé, en cours de validité.

Le centre qui a formé le candidat a la responsabilité de lui faire passer les évaluations en cours de formation tout au long de son parcours et de remplir son livret en vue de l’examen. Le livret ECF du candidat est remis au jury par le responsable de session.

Aucun document – quelle que soit sa nature – ne peut être ajouté dans le dossier du candidat, si ce n’est pas précisé dans le RE.

Non. Le candidat passe un examen sur un titre professionnel. Le rôle du jury du titre professionnel est de vérifier que le candidat possède bien les compétences liées aux activités de l’emploi. Le parcours professionnel du candidat n’est en aucun cas un élément de l’évaluation.

Non. Le RE est un document officiel destiné à garantir l’égalité de traitement de tous les candidats au niveau national. Les durées indiquées dans le RE sont incompressibles. Le responsable de session ne peut ni diminuer ni augmenter le temps imparti pour chaque épreuve sous peine d’invalidation de la session par le représentant territorial compétent. Il appartient également au responsable de session de veiller au bon déroulement de la session d’examen en respectant les durées des épreuves prévues par les référentiels. Il est essentiel de mentionner dans l’organisation prévue les temps de correction, de lecture des DP, et de délibération.

L’avis du jury est souverain dans le respect de la réglementation du titre professionnel et du référentiel d’évaluation du titre visé. Le non-respect des modalités d’évaluation, des durées indiquées dans le référentiel d’évaluation, ou de la confidentialité des échanges pendant les entretiens peuvent faire l’objet de recours de la part des candidats.

Il est nécessaire de distinguer les entretiens pour ne pas confondre leur nature et leur finalité. Un entretien technique vise à évaluer des compétences précises à partir d’un questionnement ou d’une production réalisée par le candidat.
L’entretien final vise à questionner le candidat sur son dossier professionnel et sur sa représentation de l’emploi et de son environnement.
Le responsable de session doit prévoir un temps nécessaire à la concertation des membres du jury sur les différentes évaluations observées, le livret ECF et le dossier professionnel avant de recevoir le candidat lors de l’entretien final.

Le jury est constitué a minima de deux membres habilités. Il doit rester solidaire pendant toute la durée de l’épreuve du candidat telle qu’elle est indiquée dans le référentiel d’évaluation. L’absence d’un des membres du jury pendant l’épreuve d’un ou plusieurs candidats entraîne l’annulation de la session d’examen.
Il existe des cas exceptionnels où l’un des membres de jury est seul à observer le candidat. Ces cas sont décrits dans le référentiel d’évaluation du titre visé.

C’est le centre organisateur agréé qui contacte et convoque les membres de jury.

Non. Le responsable de session doit en faire le rappel en début de session aux membres de jurys et aux candidats. Un membre de jury ayant accueilli un candidat dans le cadre d’une période en entreprise ne peut l’évaluer lors de l’examen. En cas de lien avéré entre un membre de jury et un candidat évalué, le centre s’expose à une annulation de la session par le représentant territorial du ministère.

Oui. Lorsque le jury estime que la personne n’a pas la bonne posture professionnelle, ne cerne pas bien le métier ou en a une vision incorrecte, alors même que les compétences techniques sont acquises. Dans ce cas, le candidat se représentera à une session titre pour repasser l’entretien final.

Comme son nom l’indique, le dossier organisateur s’adresse au centre organisateur. Il faut donc en prendre connaissance dès la réception du pli d’examen. Il constitue une aide précieuse pour préparer la session dans les meilleures conditions.
Il décrit l’organisation de l’épreuve et de l’entretien final du titre professionnel visé. Des documents ou supports numériques peuvent y être intégrés. Par contre, les DTE candidat et jury, reçus dans le pli scellé, ne peuvent en aucun cas être ouverts avant le jour de l’examen.

Avant toute chose, il faut prendre contact avec le service d’envoi des épreuves – de préférence par mail – muni du courrier d’accompagnement du pli d’examen, contenant toutes les informations sur la session.

Le pli d’examen ne peut pas être utilisé pour la session d’examen. Il convient de contacter le service des épreuves qui enverra en urgence un nouveau dossier d’examen. Le pli non conforme devra être détruit ou renvoyé au service des épreuves qui procédera à sa destruction.

La session ne peut avoir lieu avec un seul membre de jury. Elle doit être reprogrammée ou annulée. Le représentant territorial doit en être informé.

En cas d’annulation de session sans nouvelle date connue, le pli d’examen doit être renvoyé au service de gestion des épreuves. En cas de report de la session à une nouvelle date, la DDETS doit être avertie pour autoriser le centre agréé à le conserver.

Le formateur des candidats ne doit pas être présent sur le plateau technique durant l’examen, ni assurer la surveillance des épreuves. Il peut toutefois être sollicité par le responsable de session ou le jury en cas de difficulté technique liée à l’utilisation d’un équipement ou risque de sécurité et si le RE le prévoit.

L’annulation de la session est lourde de conséquences : elle signifie que tous les résultats des candidats sont invalidés. Le centre doit créer une nouvelle session et convoquer à nouveau les candidats pour repasser les épreuves liées à la session.

Lorsque le centre ou le jury constate une non-conformité – qu’elle concerne le DTE organisateur, le DTE jury ou le DTE candidat – et pour laquelle une modification du DTE paraît nécessaire, il remplit cette fiche de la manière la plus précise possible en indiquant sa nature, ainsi que la page concernée et l’envoie au service qualité DTE. Après analyse et si la description est pertinente, le DTE sera modifié.

Le candidat ne peut pas être autorisé à passer l’examen. S’il doit s’absenter avant le début de l’examen pour aller chercher le document, il peut être ensuite autorisé par le responsable de session à participer à la session, sans modification de l’horaire de fin.

Le dossier professionnel est la propriété du candidat. Le centre peut, s’il le souhaite, demander au candidat s’il accepte qu’une copie soit conservée, notamment dans le cas d’une réussite partielle ou d’un parcours par capitalisation de CCP en vue d’une nouvelle présentation.